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Trois jours de trek à cheval au Kirghizistan pour découvrir la culture nomade et le magnifique lac Song Kol

Dernière mise à jour : 26 août

C'est parti pour notre première aventure au Kirghizistan. On commence par une activité incontournable dans ce pays, un trek à cheval pour découvrir le magnifique lac Song Kol et partager deux nuits en yourtes, loin de tout, avec des familles kirghizes.


 


INFOS PRATIQUES

  • 11000 som par personne (tarif minimal car nous étions un groupe de 6 personnes)

  • Départ depuis la ville de Kyzart

  • 4h-5h de cheval par jour

  • Sont compris : casque + eau minérale + cheval + 1 guide pour 3 personnes + tous les repas + 2 nuits en yourte

  • Ne sont pas compris : le transfert aller au village de Kyzart + le transfert retour après la randonnée + vos snacks et boissons autres que l'eau

  • On a réservé avec l'équipe de Timur via l'auberge Tunduk à Bishkek.

MONTER À CHEVAL, LES BASES



 


On recommande MILLE FOIS !!!



Vue panoramique d'une vaste prairie verte en bordure d'un lac bleu, avec plusieurs chevaux broutant l'herbe. À l'arrière-plan, des montagnes enneigées sous un ciel partiellement nuageux.
Le lac Song Kol


RÉCIT DE NOTRE TREK À CHEVAL AU KIRGHIZISTAN


C'est partiiiii ! Il faut 3 jours ouvrables pour recevoir notre permis frontalier pour le lac Kol Suu qui se trouve à la frontière chinoise et qui nous fait vraiment de l'oeil. Nous décidons donc sur un coup de tête de partir faire un trek à cheval de 3 jours pour découvrir le lac Song Kol - Сон-Куль en russe, et parfois orthographié Song Kul. Pas trop mal comme attente, non ?


Il faut savoir que j’ai un niveau proche de 0 à cheval et que les deux précédentes expériences m’ont permis de comprendre que je n’avais aucune autorité sur l’animal : il mange et va où il veut haha. Mais qu’importe, le Kirghizistan est le pays des nomades à cheval, ce serait bête de ne pas tester leur mode de vie. On se renseigne auprès d'Azema la gérante de l'auberge Tunduk à Bishkek où nous avons passé les premiers jours, et elle nous apprend que Chris, un Allemand, est également intéressé par ce trek. On va le rencontrer, le courant passe bien alors c'est super, on sera trois. Plus tard dans la journée, après une virée dans la capitale, nous rencontrons Léa et Ronny au bord de la piscine, un adorable couple franco-allemand qui songent aussi à se joindre à l’aventure. Léa a fait du cheval pendant 13 ans alors elle est super motivée. Puis vint le tour d’Anaïs, une Belge qui nous a entendus parler. Voilà, l’équipe est au complet, c’est toujours un bonheur de partager des expériences en voyage. Départ demain à 8h pétantes ! Nous prendrons un taxi partagé - 1100 som par personne - pour nous rendre à Kyzart le hameau de départ où nous rencontrerons nos guides et montures.


Dès la sortie de Bichkek, c’est une claque visuelle ! Des montagnes partout. Des lisses, des rondes, des pointues, des enneigées, des marrons, des vertes, des rouges… Puis des rivières, des lacs, et des animaux en liberté ! C’est magnifique. Quatre heures de route nous séparent de notre point de départ pendant lesquelles je reste collée à la fenêtre. Nous sommes accueillis à Kyzart chez Timur comme des rois. Au Kirghizistan, la table est toujours dressée avec des bonbons, des chocolats, des petits gâteaux, du pain et toute sorte de confitures, auxquels s’ajoute rapidement un bon thé chaud, le tout dans une décoration très kitsch. De la dorure, de la dentelle, de la porcelaine. Bellissimo.


Le repas est composé d’une soupe et de trois belles parts d’une 'tarte' à base de pâtes, pommes de terre, œuf et herbes. C’est délicieux, mais on est vite rassasié. Heureusement, il y a Super Ronny pour finir tous nos plats, notre honneur est sauf. Puis c’est parti, Timur le chef parle anglais et nous apprend les rudiments pour monter à cheval. "Chu" pour en avant, "Drrrrr" pour stop. Ne jamais lâcher les rênes. Et seulement le bout des pieds dans les étriers. Allez. Je demande comment s’appelle mon cheval et ils me répondent "Polliac" en se marrant. Ils sont sûrement en train de se moquer de moi.


En quelques minutes, nous quittons le village et nous voilà dans l’immensité de la nature. Autour de nous, des montagnes, et rien d’autre. Pas une ligne électrique, pas un village, seul un petit chemin marque la présence de l'humain. Au bout d’une heure, on se prend une drache de l’extrême, avec grêlons s’il vous plaît. Nous sommes trempés jusqu’aux os en quelques secondes. On avance tête baissée, il fait froid, mais les chevaux gèrent pour nous. Heureusement, ça ne dure pas longtemps et, comme toujours, après les nuages vient le beau temps. On sèche doucement et cette chaleur solaire nous fait du bien. Qu’est-ce qu’on est bien ici, c’est la vie sereine. Par contre, faire du cheval est plus sportif qu’il n’y paraît et le popotin commence déjà à pâtir. Aïe, aïe, aïe. L’entrejambe aussi. Mon cheval ne m’écoute pas car je ne sais pas être assez ferme. Dès qu’on fait une pause, il décide de manger et je me retrouve tête en bas, comme lui. Anaïs est en galère elle aussi. Ça fait beaucoup rire nos guides Beka et Sanpei. On ne peut pas communiquer avec eux, c’est frustrant par moments, mais on se sourit tout le temps et on essaie avec les mains et les téléphones. Mais pas trop souvent, on dirait que mon cheval a un radar à téléphone et dès que je le sors, il commence à bouger la tête fortement de haut en bas. Du calme petit ! Il nous faudra 4 heures en tout pour atteindre le camp de yourtes où nous allons dormir ce soir. Un petit paradis dans une vallée verte magnifique.


Nous sommes de nouveau accueillis comme des rois, et ce n'est que le goûter. Bonjour Aysada, Aysamal, Émir. Il y a aussi Gaspar - c’est ainsi que nous l’avons nommé - un petit chien trop mignon. Des lapins, des chevaux, des chèvres. Le coucher de soleil est de toute beauté. Il y a cette sorte de nuages en forme de petits cotons, on n’en avait jamais vu autant. On décide de monter un peu pour voir la lumière baisser, mais on se fait vite rappeler pour le dîner. Déjà ? Quelle tablée, encore une fois ! C’est beau, et c’est bon ! Dire qu’on avait souvent lu que le Kirghizistan n’avait pas une bonne cuisine, c’est totalement faux. Et en plus, c’est végétarien pour ceux qui le souhaitent. Le goûter ayant eu lieu il y a à peine 2 heures, les assiettes peinent à se vider. Heureusement Super Ronny est encore là pour sauver notre honneur. La petite Aysamal fait le show, elle nous masse, elle nous câline, elle nous parle. Sa mère est prof d’anglais, donc on échange pas mal, c’est super chouette de pouvoir poser plein de questions et de découvrir leur façon de vivre. Elle s’est mariée à 20 ans, elle a deux enfants, elle est aussi guide à cheval l’été et nous explique que c’est l’une des seules femmes à le faire, car le cheval est une affaire d’homme ici. Elle nous parle aussi des fêtes de famille. En général, ils tuent une chèvre et donnent une partie à chaque membre de la famille en commençant par le plus âgé. Il y a un rituel avec les garçons les plus jeunes : avant que la table ne soit dressée, ils viennent nettoyer les mains de tout le monde en donnant des bons souhaits, qu’on leur rend. Puis vient le repas qui commence par une traditionnelle soupe. Ça, c’est bon, on a capté. Ensuite, ils mangent le reste de la chèvre coupée en tout petits bouts qu’ils mélangent avec de grosses nouilles, un peu comme des udons, et des légumes. Ça s’appelle un lagman. Puis le reste de la journée est sous le signe de jeux.


On pourrait rester ici à discuter toute la nuit, mais tout le monde commence à fatiguer et le froid arrive. Ils sont adorables, ils nous ont mis les poêles à chauffer dans nos yourtes pour dormir, ce sont de vrais petits saunas, un délice mmmh. Au moment de se coucher cependant, on se fait envahir par des dizaines et des dizaines de mouches, l’enfer, haha.



Untouched nature

Après un petit déjeuner de roi, pour changer - avec des crêpes, miam miam - et un tour aux toilettes très atypiques - une planche en bois avec un trou au centre - nous voilà de nouveau en selle. On dit au revoir à toute la petite famille, c’était si chouette de les rencontrer.


Aujourd’hui, ça monte plus fort. On aperçoit de nouveau des chevaux sauvages en train de courir au grand galop, c’est un spectacle si beau et si doux, on s'arrête de parler. Le rapport aux animaux n’est pas le même, ils sont en liberté et vagabondent où bon leur semble, puis quand vient le matin, tout le monde met la main à la pâte pour rassembler le cheptel dont on a besoin. Certains chevaux ont quand même les deux pattes avant encordées afin qu'ils ne partent pas trop loin...


Aujourd’hui, j’ai bien plus le contrôle de mon cheval et c’est très agréable. Il m’écoute enfin et nous formons une bonne équipe, je lui fais des gratouilles à l’encolure et derrière les oreilles. Nous passons par un col à 3 400 m, où il fait un froid de canard, puis enfin nous voyons le lac, immense. Song Kol, we’re coming ! Que c’est beau. À la pause pipi, nos deux guides préférés nous font une démonstration improvisée de lutte à cheval - un jeu très populaire ici au Kirghizistan appelé Er enish - et c’est super impressionnant ! Ils essaient de se faire tomber tout en manœuvrant leur monture. Ça me fait un peu peur pour eux je dois dire haha.


Nous avons avancé plus vite que prévu, malgré que notre petit groupe ne soit quasiment composé que de débutants - sauf Léa et Geoof - on est plutôt à l’aise, alors, sur la fin, Beka et Sanpei décident de nous faire tester le trot puis le galop. C’est l’euphorie totale, ça me procure les mêmes sensations qu’un grand huit. On rigole comme des fous. Chris est en perte de contrôle, c’est si drôle de l’entendre crier "No, no, no", une main en l’air comme un vrai rodéo, en train de vaciller en plein galop. On arrive de nouveau trempés jusqu’aux os et accueillis comme des rois. Une soupe puis des pâtes avec des légumes, un nouveau délice. On se régale les papilles.


Le vent accélère et nous devons aider à tenir la yourte. Ils détachent deux cordes sur les côtés, et Ronny doit faire contrepoids au centre, tel un gymnaste aux jeux olympiques. 10/10, applaudissements. La pluie ne cesse pas, alors nous nous reposons dans la yourte. Anaïs s’essaie à la guitare, puis c’est Sanpei qui prend le relais. C’est bien mieux haha, no offence Anaïs. Ils ajoutent du "charbon" dans le poêle - qui n'est autre que de la bouse de vache séchée car il n'y a pas d'arbre ici - il commence à faire super bon, c’est trop agréable. Geoof lit, Léa et Ronny s’allongent, et Chris dort, comme d’habitude. Son credo ? Dormir, fumer, manger. Dans cet ordre-là. Toute la famille du camp finit par nous rejoindre car le temps ne se calme pas. Il y a Guru, la maman, le papa, Myraïda (21 ans), l’oncle, et puis Bolot et Razmart qui ont environ quinze ans. Bolot parle bien anglais, donc on échange pas mal avec lui. Il nous dit que son père joue super bien alors on l’encourage à se lancer, et c’est gagné : il prend l’instrument. Bénie soit la pluie de nous avoir tous rassemblés sous cette yourte. On vit un moment hors du temps. Guru se met à chanter des chants traditionnels. C’est magnifique. Puis l’oncle, Myraïda, et Razmart font un trio. Un moment d’échange si beau. Puis c’est à notre tour : Anaïs et moi, on se lance sur "La Bohème" d'Aznavour. Les garçons sont timides mais finissent par chanter "O Tannenbaum" - Mon beau sapin en allemand. Trop marrant. Léa chante un chant magnifique "Evening Rise", dont les paroles se répètent alors on la rejoint. Puis les Kirghizes reprennent jusqu’à ce que la pluie se calme et que tout le monde retourne à ses occupations. C'était magique.


On décide d’aller toucher l’eau de Song Kol, qui veut dire "dernier lac" (apparemment c’est le dernier lac à s’être formé, on a comme un doute sur la véracité de cette info haha). C’est si joli sur ces rives. Le lac est vraiment immense et pourtant c’est juste une petite tâche bleue sur la carte comparé au gigantesque Issyk-Kul. Ni une ni deux, un concours de ricochets s’improvise. Razmart est avec nous, il nous donne un cours de kirghize. Ce garçon est adorable. Il nous offre un bouquet de fleurs à nous les filles, et les garçons sont jaloux. Chris me lance un défi : aller dans l’eau jusqu’aux genoux. Défi accepté. Putain, qu'elle est froide ! J’aimerais arrêter le temps : on est un super groupe, on ne fait que rigoler, les paysages sont magnifiques, nos chevaux sont adorables, il fait beau maintenant, et ces gens ont le cœur sur la main. Guru nous invite à aller voir la traite d’une jument. Il ne faut pas s’approcher de trop près car, contrairement aux vaches, elles ne se laissent pas toujours faire et peuvent ruer à tout moment. Le mari est là, au cas où. Ensuite, on va dans la yourte dédiée à la cuisine et on découvre comment ils confectionnent le fameux lait de jument fermenté qui effraie tant les touristes. Il n’est pas prêt, on ne pourra pas le goûter, mais au moins on participe à sa confection en faisant tourner une sorte de balai dans un tonneau en bois pour y faire entrer de l’air. Ça sent un peu fort. Ils nous font aussi goûter du kéfir séché, ça ressemble à du fromage de chèvre, ce n’est pas mauvais.


Au coucher du soleil, une partie de seleçao s’improvise. Au début, c’est entre mecs ; Bolot fait quelques démonstrations de ses talents, puis Léa et moi on les rejoint, et on joue à deux touches. Qu’est-ce qu’on se marre, ça joue sa vie. Le soir, nous mangeons de nouveau un repas délicieux avec une soupe en entrée - vous l'auriez deviné - puis un petit plat de légumes mijotés. S’ensuit une soirée à jouer aux cartes où l’oncle nous apprend à jouer au Durak, un jeu de cartes russe. Heureusement, Ronny connaît aussi les règles, car on ne comprend vraiment rien haha. Pauvre Ronny qui doit répéter 20 fois les mêmes choses car ça ne monte pas au cerveau. C’est un jeu d’attaque et de défense à deux contre un avec un atout. On enchaîne les parties ; les défaites sont dures quand on arrive à se défendre presque jusqu’au bout et qu’une dernière attaque nous achève. Chris n’arrête pas de me taquiner, et je lui attribue le surnom de Chris la fripouille.


Ce soir, les garçons dorment avec les guides et nous trois, les filles, ensemble. Les yourtes ne sont pas aussi bien chauffées que la veille, on se pèle le cul. On imagine les cinq garçons en cuillère, et ça nous fait beaucoup rire. Au petit matin, Razmart vient nous réveiller avec un "Good morning, housewives." Hahaha, ce fou rire. Je ne pensais pas me faire appeler housewife un jour dans ma vie. On prend le petit déjeuner tous ensemble. L’étape toilettes est toujours une épreuve : ce petit trou dans une planche avec la vue sur tout ce qui a déjà été "produit" haha, et avec les odeurs… Hmmm, un régal. Par contre, on apprécie pas mal se brosser les dents dans ces petites salles de bain extérieures au milieu de la nature.


C’est l’heure des au revoir. Ces rencontres ont été intenses, alors ce n’est pas forcément évident. Il s’est passé quelque chose entre Guru et moi, et elle me dit : "Manon, I hope we see each other again." À quoi je réponds : "One day." Et elle répète "One day", en me serrant dans ses bras. Pfou, j’espère que je tiendrai cette promesse. Les liens du voyage sont si forts.



Notre endroit préféré à Song Kol

La dernière journée de cheval se déroule sous le signe du soleil. Geoof a capté que lorsque son cheval dépasse au galop celui de Chris, ce dernier se met instantanément à galoper lui-aussi, ne supportant pas être derrière. Je vous laisse imaginer comment Geoofi s'est amusé à jouer avec les nerfs et les "No, no, no" de Chris la fripouille. Bekka capte vite la supercherie et défie Geoof en duel au Er Enish, ils essaient de se faire tomber, et nous on rigole. Le paysage est magnifique, une fois de plus. Au milieu de nulle part, on rencontre le papa de Bekka, qui a une classe et une prestance incroyables sur son cheval, avec son petit chien si mignon.


Bekka attrape mon cheval alors que je me sens bien à l’aise avec Polliac maintenant, mais je le laisse faire car j’ai l’impression que ça lui fait plaisir de me guider. Et bien m’en a pris, car on arrive dans une pente de fouuuu. Oh my ! Geoof et Léa se débrouillent bien, mais pour les autres, c’est la cata. Sanpei prend le cheval d’Anaïs, et les autres sont en galère. Le cheval de Ronny n’avance pas, et celui de Chris l’emmène où il veut. C’est assez marrant, même si un peu flippant. Les chevaux glissent par moments, tout le monde établit des plans dans sa tête au cas où leur cheval viendrait à chuter. Finalement, personne ne tombe dans ce mur. Ce trek est pour les débutants, haha, jamais ça ne serait possible en France, et pourtant, on y arrive tous, et c’est génial. Oui, ce n’est pas ultra-sécu, mais c’est une expérience inoubliable. J’adore la confiance qu’ils placent en leurs chevaux et en la vie. La fin est difficile pour tout le monde - chevaux compris - on est fatigué, les douleurs se font sentir, sauf pour Léa qui gère comme une cheffe. Quel kiffe de poser les pieds au sol quand on arrive. Bekka et Sanpei nous font leurs au revoir, merci tellement d’avoir été là avec et pour nous. C’était génial de vous rencontrer, et vous êtes deux très belles personnes. Voilà ce que je leur dis avec les yeux.


Un bon repas nous attend - encore et toujours - dans la maison de Timur et nous découvrons une spécialité kirghize : les mantis. C’est délicieux ! On se dit tous que nous avons passé trois jours incroyables ensemble, et nous décidons de passer une autre soirée à Kochkor où nos chemins se sépareront alors. Un nouveau taxi nous y mène, et tout le monde dort plus ou moins pendant le trajet. On arrive à l’auberge qu’Anaïs avait déjà réservée, on demande s’il y a de la place, et c’est bon. Chris partage la chambre d’Anaïs, et nous, on dort dans la yourte du jardin. C’est parti pour la douche et les machines. Youpi... Et nooooon, la douche est froide ! Le bad. Tant pis, on se lave courageusement. On sort acheter des pizzas, puis on joue au Durak dans notre yourte. Il ne nous en faut pas plus pour passer une super soirée.


Ce trek à cheval au Kirghizistan c'était une première et c’était incroyable. Ce pays dont on n'attendait rien nous a déjà tant offert.



From Song Kol with love

Notre groupe de voyageurs ainsi que la famille kirghize devant leur camp de yourtes sous un ciel bleu magnifique

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