Qu’il est bon de partager un voyage avec ses amis, vous n'êtes pas d'accord ?
Nous arrivons à la capitale fédérale grande comme deux fois Paris non sans appréhension. Tout le monde, locaux compris, nous a décrit cette ville comme un enfer où les pickpockets font la loi…
Kevin un ami de la fac de Manon qui arpente cette ville en qualité de guide culinaire - envie de bien manger à Buenos Aires ? Son blog - depuis maintenant 5 ans nous accueille. Il nous explique rapidement le fonctionnement du métro et nous amène chez son compagnon Roberto qui habite en plein centre et qui a eu la gentillesse de nous laisser sa chambre pour les quelques jours que nous allons passer ici. Merci Roberto ! Une petite douche s’impose, une rencontre avec Rocco le chien, puis rendez-vous dans un bar à bière pour notre première soirée. L’endroit est festif, on y rencontre les amis de Kevin. Nous devons nous décider parmi la MULTITUDE de bières que propose cet endroit, indécision quand tu nous tiens. Une blanche pour Manon, El Dragon pour moi. On y apprend que Roberto est réalisateur et qu'il a été l'invité du Festival de Cannes, s’il vous plaît. Il se fait tard, on prend le bus pour rentrer. Et oui à Buenos aires les bus fonctionnent toute la nuit. Pratique hein.
Manon et Rocco... Toute une histoire d'amour
Le lendemain nous allons manger une spécialité que je qualifierais d’exceptionnelle : el Pollo a las dos olivas puis nous promenons dans les différents quartiers de la ville. Il y a pleins d’arbres, c’est très joli, nous qui n’aimons pas spécialement les villes nous sommes plutôt séduits. Nous traversons la deuxième plus grande avenue du monde où pas moins de 20 voies se succèdent. Impossible de la traverser en une fois, même en courant. Fait vérifié. Nous marchons beaucoup et épuisés nous finissons par nous assoupir dans un parc sur fond de perruches et autres volatiles.
El Pollo a las dos olivas a eu raison de nous
Le troisième jour nous allons récupérer l'amie Isabelle. Youpi ! Une renarde de plus.
Après avoir visité le cimetière des « riches » qui ferait pâlir notre Père-Lachaise national, nous rejoignons Ivan notre ami rencontré à Humahuaca pour une petite promenade dans le parc central et une bonne helado (glace pour les non-hispanophones) saveur dulce de leche, sorte de confiture de lait. Maintenant direction l’opéra pour un concert de tango. Le lieu est magnifique et que dire du concert. Les différents instruments s’entremêlent et nous content une mélodie somptueuse à la manière d’un poète d'antan, un moment magique suspendu dans le temps mais… qui nous a donné bien faim ! Oui je sais manger, manger et manger. Nous sommes à la merci de ce besoin primaire. Vamos a la meilleure pizzeria de Buenos aires.
Concert puis... plus une miette dans l'assiette
Ici les avis divergent, pour certains trop copieuses, pour d'autres trop grasses ou encore tout simplement la perfection incarnée. Je ne vous apprends rien en affirmant que les goûts et les couleurs… Un facteur commun se fait remarquer cependant, en sortant plus personne n’a faim. Ivan vient finir la soirée avec nous à l’appartement puis il doit rentrer, deux heures de transport en commun l'attendent, le pauvre. Au revoir Ivan, tu es de ces belles rencontres de notre aventure, on t'attend en France.
Le dernier jour la communauté des renards reçoit sont 4ème membre, j’ai nommé Marine.
Sous un soleil estival nous prenons la direction de la Boca et de son mythique stade de foot qui ne nous le cachons pas n’a vraiment rien d'exceptionnel. Le quartier lui est magnifique et je pèse mes mots, très coloré, vivant, dansant puisque peintres, danseurs de tango, danseuses latina en petite tenue et sosie de Maradona se côtoient… Puis nous voici en route pour les rives du Río de la Plata et le saint graal tant attendu, el choripan sorte de Hot dog 2.0. Aïe aïe aïe, les argentins vont me taper sur les doigts...
La Boca puis promenade le long du Río de la Plata
Le soir Valerian notre ami français à l’humour si particulier nous rejoint pour un dernier repas et pour nous conter ses aventures en Bolivie. On se languit encore plus d’y être. Après quelques bières le temps des adieux a - encore - sonné. On viendra à Singapour te voir, c'est sûr. Nous préparons nos sacs puis très gros remerciements à Kevin et à Roberto et nous voici en route pour la Péninsule de Valdes et ses formidables mammifères marins.
From Buenos Aires with love. Piola.
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