Renarde et ses amies se promènent dans les rues colorées de l'Alfama à Lisbonne. Le soleil au zénith, une chaleur douce, le moment est agréable. Au loin, elles aperçoivent un groupe d'hommes en train de jouer aux cartes, posés dans la rue. Elles ne se doutent pas une seconde de la rencontre à venir.
Arrivées à leur niveau, elle découvre un salon de coiffure vraiment old school. Étonnées de tous ces objets, un lion sur la télé carrée, le père noël accroché au mur, des photos partout, une caisse enregistreuse d'un autre temps, elles ralentissent le pas. Le patron les apostrophe tout de suite d'un sourire sincère. Nous ne nous comprenons pas, nous ne nous connaissons pas et pourtant c'est naturellement qu'il m'enfile sa blouse. Il demande à son ami de jouer le client, me donne ciseaux et peigne et c'est parti pour la comédie. Il prend mon appareil photo et nous demande de jouer. Ça le fait marrer, ça nous fait marrer. C'est un moment improbable que nous sommes en train de vivre mais nous ne le réalisons pas.
Comme toute fin est début d'autre chose, nous rendons blouse, ciseau et autre sèche cheveux, il est temps de partir. À l'image de cette rencontre, sa manière de nous dire au revoir est authentique. Il nous embrasse sur le front et « que Deus te proteja ».
Au revoir Monsieur le coiffeur.